Deux nouveaux arrêtés ont été pris les 21 et 24 mars :
Pour éviter tout risque de circulation virale au travers des mouvements d’animaux, une nouvelle zone réglementée de protection et de surveillance est mise en place. Elle couvre un minimum de 10 km autour de l’exploitation infectée : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france
Dans ces zones, les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont recensés et soumis à des prescriptions particulières. La surveillance de la mortalité de l’avifaune sauvage est renforcée. Par ailleurs, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogation accordée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
D’une manière générale et afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques sur la filière volaille, il est rappelé à l’ensemble des détenteurs (particuliers et professionnels), de respecter les mesures de biosécurité (notamment la mise à l’abri), sur l’ensemble du département et de rester extrêmement vigilants.
Il est également rappelé aux particulier détenant des basses cours de les déclarer auprès de leur mairie. (Obligation de confinement des volailles détenues par des particuliers ou en basse-cours. Depuis 2006, un recensement de tous les propriétaires d’oiseaux, à l’exception de ceux qui sont « détenus en permanence à l’intérieur de locaux », est obligatoire. La tenue de ce registre est à la charge des communes. Sont concernés tous les « détenteurs non commerciaux » de volailles (basse-cours) ou d’autres oiseaux élevés en extérieur. Toutes ces personnes doivent remplir un : formulaire Cerfa (15472*01) à transmettre à la commune. )
Notez que la consommation de produit aviaire (viande, foie gras, oeufs…) ne présente aucun risque pour l’homme et est une façon de soutenir les éleveurs, durement éprouvés.